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L’été dernier, alors que je cherchais une activité dans le coin pour occuper mes filles pendant l’interminable trêve estivale, je suis tombée par hasard sur une annonce intitulée : “La Marquise de Grand Air reçoit”. Intriguée, j’ai répondu à cette étrange invitation et me suis rendue avec ma progéniture à la ferme de Gland pour vivre l’un des après-midis les plus mémorables de ma vie.
J’ai alors eu la chance de rencontrer Marguerite-Marie Lozac’h et si je ne devais dire qu’une seule chose à son sujet, c’est : « Bon sang ! Voilà quelqu’un qui sait vivre ! » Pas dans le sens « qui connaît les règles de politesse », même si ses origines aristocratiques ne laissent aucun doute à ce sujet ; ce que je veux dire, c’est que Marguerite-Marie fait partie des gens qui prennent la vie à bras-le-corps pour en faire quelque chose de beau, de vibrant et de fédérateur aussi.
Alors oui, j’ai un peu triché, puisque Saint-Maixme-Hauterive, où se situe le Centre d’Art Jean-René Lozac’h dont il est question ici n’est pas dans le Perche mais dans le Thymerais, juste à côté. Je peux vous assurer que quand vous aurez entendu le récit romanesque de Marguerite-Marie, vous comprendrez pourquoi j’ai souhaité vous la faire rencontrer.